A La Réunion, trois nouveaux décès imputés au chikungunya, 15 morts au total
Trois nouveaux décès ont été imputés au chikungunya à La Réunion, portant à 15 le nombre de morts liés à l'épidémie, qui a débuté en août 2024. A noter que 36 autres cas restent « en cours d'investigation », selon Santé Publique France.

Les décès de trois personnes âgées à La Réunion ont été imputés au chikungunya, portant à 15 le nombre de morts liés à l'épidémie qui sévit dans le département français de l'Océan indien, a annoncé l'organisme Santé publique France (SPF) mercredi.
Ces trois décès faisaient l'objet d'une investigation dans le cadre de l'épidémie qui a démarré en août 2024 à La Réunion, où les cas ont explosé à partir de mars 2025.
Tous les décès concernent des personnes âgées entre 71 et 95 ans.
« Ainsi, depuis le début de l'année, 15 décès (...) ont été classés comme liés au chikungunya », dont deux « indirectement », pour des personnes porteuses de comorbidités telles que des pathologies chroniques.
36 autres cas en cours d’investigation
Trente-six autres cas restent « en cours d'investigation », a ajouté Santé publique France.
L'annonce de ces trois nouveaux décès intervient sur fond de « décroissance épidémique » forte sur l'île.
Avant cette flambée, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé depuis 2010 à La Réunion.
A ce jour, « aucun cas autochtone de chikungunya n’a encore été identifié en France hexagonale », a encore souligné SPF ce mercredi (28 mai).
Par ailleurs, devant la « probabilité élevée » d'une épidémie de chikungunya dans l'archipel français de l'Océan indien, Mayotte, qui est susceptible de saturer un système de santé fragilisé, une campagne de vaccination va être organisée pour certains adultes à risque.