Les conciliateurs de justice, une aide précieuse encore méconnue

Par 04/06/2025 - 08:29 • Mis à jour le 08/06/2025 - 08:32

Ce mardi (3 juin), à Basse-Terre, à l’initiative du Premier Président de la Cour d’Appel, Mickaël Janas, les vingt conciliateurs de justice du département se sont réunis afin de faire le point sur leurs actions.

    Les conciliateurs de justice, une aide précieuse encore méconnue

"Un conciliateur, c’est la justice négociée", résume Mickaël Janas. "Cela veut dire être partie prenante de la résolution du conflit, que ce soit pour un problème de voisinage, de consommation, ou d’immobilier."  Là où le juge tranche, le conciliateur accompagne les parties vers un accord commun. Une alternative précieuse, notamment pour les nombreux Guadeloupéens qui n’osent pas franchir les portes d’un tribunal.

Une mission bénévole

Les conciliateurs exercent leurs missions dans tout le territoire, souvent au sein des mairies ou des tribunaux, lors de permanences accessibles sur simple rendez-vous. La démarche est volontaire, rapide, gratuite et surtout tournée vers une solution équitable. "C’est simple, c’est humain, et ça n’a pas de prix ", insiste le Premier Président.

La réunion de ce lundi a permis de souligner et de remercier l’engagement des bénévoles mais il a aussi fallu poser les pistes d’amélioration. La première, les effectifs. Ils sont largement insuffisants. Les 20 conciliateurs présents sur le terrain ne couvrent pas l’ensemble du territoire : ni les îles du Nord (Saint-Martin, Saint-Barthélemy), ni les îles du Sud (Les Saintes, Marie-Galante, La Désirade) ne bénéficient pour l’instant de leurs services. Une lacune que la Cour d’appel souhaite combler en élargissant le maillage territorial.

Pour rappel, être conciliateur de justice est une démarche bénévole et certains frais ne sont pas couverts, mais leur présence permet aux Guadeloupéens de faire valoir leurs droits.


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