L’Italien Matteo Lachino remporte la 1ère manche de la Coupe du monde de windsurf au Gosier
Après 5 jours de compétition, la Riviera Guadeloupe Windsurf World Cup s’est achevée hier (samedi (26 avril), avec la victoire de l'Italien Matteo Lachino, qui devance le champion du monde français Pierre Mortefon.

La 1ère manche de la Coupe du monde de windsurf s'est achevée, hier (samedi 26 avril), sur la plage du Salako, au Gosier.
Et le vainqueur de la Riviera Guadeloupe Windsurf World Cup est l'Italien Matteo Lachino, qui devance le champion du monde français Pierre Mortefon.
« La saison ne pouvait pas mieux démarrer »
Avec l'avantage pris jeudi dernier sur ses poursuivants, l'Italien n'a pu être rattrapé. Il savoure sa victoire :
Cette première épreuve est terminée. C’est super de pouvoir commencer la saison comme ça. C’est incroyable de démarrer la saison comme ça avec une victoire. Quand on ne peut pas beaucoup surfer, faute de vent, il faut saisir les occasions quand elles se présentent. Il n’y a pas eu beaucoup de courses, il fallait être présent à chacune d’entre elles pour gagner. La concurrence est rude. Même si je m’entends très bien avec le reste de la flotte, quand on est sur l’eau, on est là pour faire le mieux possible et terminer premier. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui. Mais même si on est concurrents sur la mer, en dehors on est très solidaires. C’est ce qui est beau dans notre sport.
La Française Justine Lemeteyer s’impose
Chez les féminines, la victoire revient à la championne du monde, la Française Justine Lemeteyer.
Cette dernière est soulagée d'avoir réussi à faire la différence avec peu de courses à disputer, faute de vent.
De quoi bien débuter la coupe du monde 2025, comme elle l'explique :
Je suis contente d'avoir pu répondre présente la seule journée où il fallait répondre présente. C’est une belle entame d'année donc c'est chouette. Sur la 2ème manche je crois, j'ai pris un départ assez lent et du coup j'ai une algue s'est coincée dans le foil et j'ai dû faire toute la manche avec l'algue dedans. Donc heureusement, ça m'a permis de voir que j'avais de la vitesse parce que j'avais fait deuxième avec l'algue dans le foil. Mais c'était assez frustrant quand même de laisser mon adversaire gagner une manche sur un coup de pas de chance comme ça, mais ça suffit quand même pour gagner le championnat, c'est génial. Et puis j'ai changé de partenaire matériel en cours de saison, donc c'était aussi un gros challenge, un gros risque quand on est champion du monde dans une écurie et qu'on change pour une autre écurie. Et au final, ça marche.
Sacha Fortune : « Une 11ᵉ place, c'est pas mal »
Au milieu des meilleurs windsurfers du monde, quatre Guadeloupéens étaient engagés, dont Sacha Fortune, qui termine au pied du top 10. Le jeune rider est très content de ce résultat obtenu à domicile, devant son public :
C'est comme un rêve d'enfant qui se réalise. Déjà, c'est l'une de mes premières coupes du monde. C'est un rêve. En plus, on a des gars qui ne sont pas là tous les jours. Je ne suis même pas sûr qu’ils savaient mettre la Guadeloupe sur une carte jusqu’à aujourd’hui. Je suis super content de faire une Coupe du monde à la maison. Une 11ᵉ place, c'est pas mal. En plus de ça, je vois ce qu'il faut faire pour être meilleur. Sachant que je suis encore jeune, j'ai 19 ans, maintenant il faut bosser.
« On a été très bien accueillis »
Organisée par la Riviera du Levant et l'ANASA, avec l’aide du champion Tristan Algret, cette compétition avait pour but de remettre la Guadeloupe sur la carte du circuit mondial du windsurf professionnel, mais aussi de jauger le niveau des riders de Guadeloupe et de l'Hexagone face à ce qui se fait de mieux dans la discipline.
Un événement et un pari sportif réussi pour l'entraîneur de l'équipe de France de Surf Slalom, Julien Magurno, qui a dressé le bilan de la semaine :
Cette étape était vraiment attendue pour voir où on se situait par rapport au gratin mondial. Et les résultats sont plutôt bons. Chez les garçons, on en place cinq dans le top dix et chez les filles, Justine, qui était déjà championne du monde en titre, a montré qu'elle était toujours la plus forte sur l'eau, la plus rapide. Les Guadeloupéens, je les ai trouvés plutôt bons, avec une bonne glisse. Ils connaissent bien leur plan d'eau. Le site est exceptionnel. On est à l'hôtel qui est juste à côté pour les riders, la plage pour la mise à dispo et on a été très bien accueillis. Tristan a une super organisation de Coupe du monde et c'était quand même une très belle étape.
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