Fermée à cause des sargasses, l'école François Duval a rouvert au François
Fermée vendredi dernier (23 mai) à cause des émanations d'hydrogène sulfuré provenant des sargasses, l’établissement a rouvert ses portes ce lundi. Le capteur installé a relevé des taux très faibles voire inexistants.
L'établissement scolaire avait dû fermer vendredi (23 mai), à cause des émanations de gaz provenant des sargasses.
Un capteur a été posé pour relever les niveaux de gaz déclenchés par la décomposition des algues échouées sur le littoral. Après nettoyage des cours d’eau encerclant l’établissement et au vu de la faiblesse des niveaux relevés, l’école François Duval a pu accueillir à nouveau les élèves ce lundi matin.
Marie-Josée Lucéa, sa directrice, est revenue sur le processus mis en place avec les autorités sanitaires.
Un protocole a été mis en place par les autorités, l'ARS et l'académie. Tous les jours, je faisais remonter la fiche de signalement en fonction des incommodités constatées, aussi bien pour les élèves que pour le personnel. La ville a été informée et il y a eu un échange entre les autorités. Un détecteur d'H2S a été posé pour relever les taux de d'hydrogène sulfuré. Suite à cette observation, il a été décidé de rouvrir l'école parce qu'en amont, des choses ont été faites, comme le nettoyage des deux cours d'eau, puisque nous sommes entre deux cours d'eau.
« Pas d’odeurs particulières »
Selon Marie-Josée Lucea, la reprise des cours, ce lundi, s'est très bien déroulée. Les enseignants étaient à leur poste et très peu d'élèves manquaient à l'appel.
Durant trois jours, nous avons été incommodés par les odeurs des sargasses. Là, ce matin, nous avons repris. Nous n'avons pas eu d'odeurs particulières jusqu'à maintenant. Les choses se sont bien déroulées. Les collègues étaient à leur poste ainsi que les élèves. Nous avons eu quelques élèves absents, mais globalement, le gros de l’effectif de l'école est présent. Maintenant, nous allons suivre l'évolution et je m’en tiendrai au protocole. En tout cas, il y a eu de la réactivité, aussi bien de l’ARS, de la ville que des services du rectorat. On fera ce qu'il faut pour maintenir la continuité des apprentissages si les choses devraient à nouveau évoluer défavorablement. Pour l'instant, ça va. Nous sommes à l'école, les enfants sont contents d'être là et nous espérons l'être jusqu'à la fin du mois de juin pour permettre aux enfants de poursuivre leur apprentissage en toute sérénité.
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