Le Tennis club de la marina de Pointe-à-Pitre change de main
Ce lundi matin (26 mai), à la mairie de Pointe-à-Pitre, une convention de transfert de gestion a été signée entre l’État et la municipalité. La ville souhaitait reprendre la main sur cet espace depuis maintenant plusieurs années, avec l’ambition de le transformer et de le rendre à nouveau attractif pour le public.

Depuis 2021, le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, souhaite réhabiliter le site de l'ancien Tennis club de la marina, situé sur la digue de Bas-du-Fort. Mais jusqu'à aujourd'hui, cette parcelle appartenait à l'État.
C'est donc un transfert de gestion qui a été signé, ce lundi matin (26 mai), entre le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, Jean-Francois Moniotte, et Harry Durimel.
Jean-Francois Moniotte a expliqué pourquoi il fallait faire le transfert de gestion de cette parcelle.
Cette parcelle de 28 000 mètres carrés appartient au domaine public maritime de l'État. Et pour que la ville de Pointe-à-Pitre puisse lancer un appel à manifestation d'intérêt pour relancer ce site, il fallait déjà qu'on transfère la gestion de cette parcelle de l'État à la ville de Pointe-à-Pitre. C'est ce qui a été fait ce matin à travers cette signature. C'est un travail qui a été long. Je suis arrivé en septembre 2023. C'est le premier dossier dont m'a parlé le maire de Pointe-à-Pitre. Donc on est en mai 2025. C'est vrai que ça a pris du temps.
Un appel à projets
La suite pour la mairie de Pointe-à-Pitre est le lancement d'un appel à projets qui va déterminer l'avenir du site.
Harry Durimel veut que cette digue devienne un lieu populaire où l'on pourra trouver restauration et loisirs.
Un lieu réservé seulement aux plus aisés est totalement exclu, selon la mairie.
Ça ne sera donc plus un lieu qu'à vocation sportive.
Prendre en compte le PPRN
Ce site a quelques spécificités. Toute construction n'y est pas autorisée car la zone est impactée par le plan de protection contre les risques naturels majeurs, couramment appelé le PPRN. Et cela, à cause notamment du risque de submersion.
Donc, certains projets ne pourront pas naître sur la digue. Par exemple, un service d'hébergement ne pourra pas être proposé à cause de ce PPRN.
Afin d'identifier ces contraintes, un partenariat entre la mairie et la direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement a été mis en place.
Les associations de riverains ont aussi un droit de regard sur les projets qui vont être menés.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.